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Par gigoulette le 25 Juillet 2020 à 14:17
Poésie de Gabriel Garcia Marques
C'est une poésie que j'aime depuis longtemps, que j'ai publié ici il y a quelques années
Mais le temps se rétrécit pour moi et ce poème devient de plus en plus évident et je le remets pour vous mais aussi pour moi!
Mon Dieu si j’avais un bout de vie je ne laisserais pas passer un seul jour sans dire aux gens que j’aime que je les aime
je convaincrais chaque homme et chaque femme qu’ils sont mes préférés et je vivrais amoureux de l’amour.
Je donnerais des ailes à un enfant mais je le laisserais apprendre à voler seul.
J’apprendrais aux vieux que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l’oubli.
J’ai appris tant de choses de vous, les hommes.
J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le véritable bonheur est dans la manière de la gravir.
J’ai appris que quand un nouveau-né attrape avec son petit poing pour la première fois le doigt de son père, il l’attrape pour toujours.
J’ai appris qu’un homme a le droit de regarder un autre homme d’au dessus seulement quand c’est pour l’aider à se lever.
Dis toujours ce que tu sens et fais ce que tu penses.
Si je savais qu’aujourd’hui est la dernière fois que je vais te voir dormir, je te serrerais très fort et je prierais le Seigneur pour être le gardien de ton âme.
Si je savais que ceci était la dernière fois que je te vois passer cette porte, je te serrerais dans les bras, te donnerais un baiser et te rappellerais pour t’en donner encore plus.
Si je savais que ceci était la dernière fois que je vais entendre ta voix, je graverais chacune de tes paroles pour pouvoir les entendre indéfiniment.
Garde ceux que tu aimes près de toi, dis leur à l’oreille combien tu as besoin d’eux, aime les et traite les bien, prends du temps pour dire je suis désolé , pardonne moi , s’il te plait , merci et tous les mots d’amour que tu connais.
Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes.
Demande au Seigneur la force et la sagesse pour les exprimer.
Gabriel Garcia Marquez
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Par gigoulette le 27 Août 2019 à 17:05
musique à gauche
Fêtes Renaissance du Roi de l'Oiseau -Le Puy en Velay . Haute-Loire
Du 18 au 22 septembre 2019Ces fêtes se font régulièrement
Je n'ai pas vu celles-là mais en 2014, j'étais là avec quelques photos prises de la population du Puy-en Velay costumée et présentant des spectacles formidables! J'ai été emballée!
Images d'amateur!
Je n'ai pu assister aux spectacles, je n'ai pu que prendre des photos des habitants costumés!
9 commentaires -
Par gigoulette le 25 Mai 2018 à 08:19
Je t'aime
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.Paul Eluard
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Par gigoulette le 7 Décembre 2017 à 09:39
Au demeurant, ce que nous appelons ordinairement amis et amitiés, ce ne sont
qu'accointances et familiarités nouées par quelque occasion ou commodité, par le
moyen de laquelle nos âmes s'entretiennent. En l'amitié de quoi je parle, elles se
mêlent et confondent l'une en l'autre, d'un mélange si universel qu'elles effacent
et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes. Si on me presse de dire pourquoi
je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en répondant : « Parce que
c'était lui, parce que c'était moi. »
Il y a, au-delà de tout mon discours, et de ce que j'en puis dire particulièrement,
ne sais quelle force inexplicable et fatale, médiatrice de cette union. Nous nous
cherchions avant que de nous être vus, et par des rapports que nous oyions l'un de
l'autre, qui faisaient en notre affection plus d'effort que ne porte la raison des
rapports, je crois par quelque ordonnance du ciel ;
nous nous embrassions par nos noms.
MONTAIGNE
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