Thelxiope ma sœur Sirène enchanteresse,

femme-oiseau

émerveille à jamais

mon univers marin

aux reflets pourpre

que j’imagine comme une sensible Volubilis.

Elle joue, volette encore maladroite dans les embruns,

descend chantante dans les abysses

et me fait croire

que je vis mon plus beau rêve, je suis pour un instant,

un instant seulement, sa sœur Parthénope.

Mon univers n 'est pas pourpre

c'est celui des Sirènes 

là, ne peuvent voleter les volubilis 

pour eux il me faut descendre à terre 

mes yeux émerveillés , et mes gestes maladroits ,

sont trop sensibles 

il faut me croire!

***

Dans ma tête même au repos vous me toquez

Univers à l'envers parfois

Sirène que je ne suis pas 

Volubilis kézako ...

 Une ipoméé, je ne suis pas 

Juste une petite rose ainsi nommée 

Voleter comme  un papillon  pourquoi pas

Descendre de mon nuage oui, de temps  en temps

Croire en la vie et m'émerveiller 

Aux couleurs pourpres de l'automne 

Pendant des heures , des jours , je vous stocke sans que vous le sachiez

Au moment de vous transcrire, je vous malmène comme vous le méritez

Surtout les maladroits

A chaque instant, une image, une joie, une émotion et vous m'importunez

Bien fait pour vous, je vous couche sur le papier

De ligne en ligne, je finis par vous accommoder

La vie pour vous n'est pas finie

D'un clic et vous voilà partis chez mes ami(e)s

Soyez dociles, d'un trait vous allez être consumés!

C'est ainsi que s'écrit ma vie, de mots en mots ...

Sans maudire

Sensible

 je le suis

Une sirène pourpre?

On a peine à y croire

dans cet univers si sensible.

Je préfère descendre, même si je suis maladroit

à Volubilis., voir voleter les douces tourterelles

Là je suis certain d'être émerveillé !

Dans mon univers, j'ai vu des sirènes à Volubilis*.

Elles ont de belles ailes pourpres et volettent de-ci de-là,

montent et descendent sans cesse sous mon regard émerveillé...

moi qui suis si maladroit, j'étais sensible à leur grâce aérienne.


*En fait c'est pas vrai hein. C'est pas des sirènes, c'est des cigognes que j'ai

vues à Volubilis. Et z'avaient pas du tout les ailes pourpres, juste noires et

blanches. Mais j'aimais bien quand même !