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Par gigoulette le 17 Août 2022 à 22:41
Ecrit en Juin 2010, j'ai trop envie de publier de nouveau un poème qui m'avait enchanté le coeur!
Peut-être n'aimez-vous pas la poésie? Ce poète?
Tant pis pour moi! Je n'aurai sans doute plus le temps de vous le partager!Lisez-le en souvenir de moi!
L'amour de Rodin
Poème de Paul Eluard
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas
Qui me reflète sinon toi-même? Je me vois si peu!
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie !
Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour ta santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.
Paul Eluard
15 commentaires -
Par gigoulette le 19 Juillet 2019 à 12:33
La Gigi ayant bien profité de son cher Chambon
Se trouva bien attristée de devoir faire ses cartons
Les locataires devaient arriver au petit matin
Et la maison devait briller dans tous ses coins
Frotter, astiquer, fut alors l’objet de tous ses soins
Elle partit l’esprit soulagé mais le coeur chagriné
Retrouver Rillieux l’appartement brûlant de l’été
Plus de jardin, d’air frais, de sa tonnelle ombragée
Lui semblaient d’une tristesse qui soudain l’accablait
Elle songea donc à chercher un petit logement
Mais, oh miracle, son amie Nicole, mise au courant
Lui proposa non pas un tout petit appartement
Mais une grande chambre spacieuse et confortable
Dans sa propre maison au confort véritable
Et alors, chouchoutée, gâtée, entourée comme un bébé
Ce fut un des meilleurs étés qu’elle eut jamais trouvé!
CONCLUSION
Elle songea dorénavant à laisser faire ses enfants
Plutôt que de leur cuisiner des plats savants
Qui lui demandaient des efforts et du temps
Mais disparaissaient en deux trois mouvements
des dents acérées et pressées de tous ses descendants!
17 commentaires -
Par gigoulette le 22 Juin 2018 à 13:08
Stupeur!!!
J'ai publié cet article il y a quelques jours!
Mon amie Paula qui aime la poésie, a commenté ce texte!
Deux jours après il disparaît!
Je me suis inquiétée ce matin, je vérifie , plus de blog
Première fois depuis que je publie! Alors je le remets!
j'ai fermé les yeux
de rouge éblouis
vite
les ouvrir....regarder.....aimer.....admirer
le coeur haletant........ tant de beauté
doucement je me suis avancée
peur de briser le charme
de rompre la lumière
de me retrouver seule
tiges d'arbres irrisées de feu
Prisonnière de leur flamboyance
j'avance
je me coule ........tranquille........
chaleur qui me pénètre
j'avance
encore…..encore
Je franchis le pont
mais..........pourquoi tout s’assombrit
Les arbres me repoussent
je ne veux pas savoir!
je retourne vers la source de la vie
la lumière
la vie
oui...........vivre
Gigi
11 commentaires -
Par gigoulette le 13 Avril 2018 à 00:44Pioché dans mes souvenirs, à la façon du CID de Corneillele récit d'un de mes "petits" accidents d'avant!Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?Et ne suis-je restée sans accidents connusQue pour voir en un jour mes vertus confondues!Mes bras vaillants que toute ma famille admire,Ma conduite que rien n'avait pu démolirOui, si souvent j'avais parcouru bien des routesAffronté des chemins sans que rien ne me coûteMais cette confiance a précipité ma pertePoignardé mon honneur, bien mal placé, ô certes!Ô cruel souvenir de ce dernier fosséOù ma chère voiture a lentement verséDans une marche arrière en virage serréUn sentier sans issue ni visibilitéOu après des manoeuvres dépourvues de succèsLes renforts masculins ont été quémandés!Honte devant cinq hommes arrivés au galopPour sortir de ce piège un bloc de quintauxRassurant la Mounette, l'assourdissant de motsLa serrant dans leurs bras en décrétant de goAllez, on rentre, tu paies l'apéro!Et je l'ai payé!!!
20 commentaires -
Par gigoulette le 29 Octobre 2017 à 07:37
Converto pour deux violons en D mineur
Jean Sébastien BACH
Peut-être que mes pensées me font souvent chercher ce qui me font réfléchir et que
je vais peut-être vous "gaver" comme disent mes petites-filles ( pas à moi, bien sûr!), mais j'aime partager ce que j'aime avec vous!
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
ou qui ne parle jamais à un inconnu.
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés.
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Pablo Neruda
Pablo Neruda, nom de plume -est un poète, écrivain, diplomate, homme politique et
penseur chilien, né le 12 juillet 1904 à Parral à Santiago du Chili. Il est
considéré comme l'un des quatre grands de la poésie chilienne
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