• Ecrit en Juin 2010, j'ai trop envie de publier de nouveau un poème qui m'avait enchanté le coeur!

    Peut-être n'aimez-vous pas la poésie? Ce poète?
    Tant pis pour moi! Je n'aurai sans doute plus le temps de vous le partager!

    Lisez-le en souvenir de moi!

    Je t'aime de Paul Eluard

    L'amour de Rodin

    Poème de Paul Eluard

    Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues


    Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu


    Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud


    Pour la neige qui fond pour les premières fleurs


    Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas


     

    Je t'aime pour aimer


    Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas



    Qui me reflète sinon toi-même? Je me vois si peu!

    
Sans toi je ne vois rien qu'une étendue déserte


    Entre autrefois et aujourd'hui


    Il y a eu toutes ces morts que j'ai franchies sur de la paille


    Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir


    Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie


    Comme on oublie

!

    Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne


    Pour ta santé


    Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion


    Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas


    Tu crois être le doute et tu n'es que raison


    Tu es le grand soleil qui me monte à la tête


    Quand je suis sûr de moi.

    Paul Eluard

     

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  •  

    LA GIGI AYANT CHANTE TOUT l'ETE

     

    La Gigi ayant bien profité de son cher Chambon

    Se trouva bien attristée de devoir faire ses cartons

    Les locataires devaient arriver au petit matin

    Et la maison devait briller dans tous ses coins

    Frotter, astiquer, fut alors l’objet de tous ses soins

    Elle partit l’esprit soulagé mais le coeur chagriné

    Retrouver Rillieux l’appartement brûlant de l’été

    Plus de jardin, d’air frais, de sa tonnelle ombragée

    Lui semblaient d’une tristesse qui soudain l’accablait

    Elle songea donc à chercher un petit logement

    Mais, oh miracle, son amie Nicole, mise au courant

    Lui proposa non pas un tout petit appartement

    Mais une grande chambre spacieuse et confortable

    Dans sa propre maison au confort véritable

    Et alors, chouchoutée, gâtée, entourée comme un bébé

    Ce fut un des meilleurs étés qu’elle eut jamais trouvé!

    CONCLUSION

    Elle songea dorénavant à laisser faire ses enfants

    Plutôt que de leur cuisiner des plats savants

    Qui lui demandaient des efforts et du temps

    Mais disparaissaient en deux trois mouvements

    des dents acérées et pressées de tous ses descendants!

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  • Stupeur!!!

    J'ai publié cet article il y a quelques jours!

    Mon amie Paula qui aime la poésie, a commenté ce texte!

    Deux jours après il disparaît!

    Je me suis inquiétée ce matin, je vérifie , plus de blog

    Première fois depuis que je publie! Alors je le remets!

     

     

     

    ETE ROUGE

     

     

    j'ai fermé les yeux

    de rouge éblouis

     

    vite

    les ouvrir....regarder.....aimer.....admirer

    le coeur haletant........ tant de  beauté

     

    doucement je me suis avancée

     peur de briser le charme

    de rompre la lumière

    de me retrouver seule

     

    tiges d'arbres irrisées de feu

    Prisonnière de leur flamboyance

    j'avance

     

    je me coule ........tranquille........

    chaleur qui me pénètre

    j'avance

    encore…..encore

     

    Je franchis le pont

    mais..........pourquoi tout s’assombrit

    Les arbres me repoussent

    je ne veux pas savoir!

     

    je retourne vers la source de la vie

    la lumière

    la vie

    oui...........vivre

     

    Gigi

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  • Pioché dans mes souvenirs, à la façon du CID de Corneille
     
    le récit d'un de mes "petits" accidents d'avant!
     
    Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie !
     
    N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
     
    Et ne suis-je restée sans accidents connus
     
    Que pour voir en un jour mes vertus confondues!
     
    Mes bras vaillants que toute ma famille admire,
     
    Ma conduite que rien n'avait pu démolir
     
    Oui, si souvent j'avais parcouru bien des routes
     
    Affronté des chemins sans que rien ne me coûte
     
    Mais cette confiance a précipité ma perte
     
    Poignardé mon honneur, bien mal placé, ô certes!
     
    Ô cruel souvenir de ce dernier fossé
     
    Où ma chère voiture a lentement versé
     
    Dans une marche arrière en virage serré
     
    Un sentier sans issue ni visibilité
     
    Ou après des manoeuvres dépourvues de succès
     
    Les renforts masculins ont été quémandés!
     
    Honte devant cinq hommes arrivés au galop
     
    Pour sortir de ce piège un bloc de quintaux
     
    Rassurant la Mounette, l'assourdissant de mots
     
    La serrant dans leurs bras en décrétant de go
     
    Allez, on rentre, tu paies l'apéro!
     
     
    Et je l'ai payé!!!
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  •  

    Converto pour deux violons en D mineur

    Jean Sébastien BACH 

     

     

    PABLO NERUDA

     

    Peut-être que mes pensées me font souvent chercher ce qui me font réfléchir et que

    je vais peut-être vous "gaver" comme disent mes petites-filles ( pas à moi, bien sûr!), mais j'aime partager ce que j'aime avec vous!

     

    Il meurt lentement

    celui qui ne voyage pas,

    celui qui ne lit pas,

    celui qui n’écoute pas de musique,

    celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.

     

    Il meurt lentement

    celui qui détruit son amour-propre,

    celui qui ne se laisse jamais aider.

     

    Il meurt lentement

    celui qui devient esclave de l'habitude

    refaisant tous les jours les mêmes chemins,

    celui qui ne change jamais de repère,

    ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements

    ou qui ne parle jamais à un inconnu.

     

    Il meurt lentement

    celui qui évite la passion

    et son tourbillon d'émotions

    celles qui redonnent la lumière dans les yeux

    et réparent les coeurs blessés.

     

    Il meurt lentement

    celui qui ne change pas de cap

    lorsqu'il est malheureux

    au travail ou en amour,

    celui qui ne prend pas de risques

    pour réaliser ses rêves,

    celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

    n'a fui les conseils sensés.

     

    Vis maintenant!

    Risque-toi aujourd'hui!

    Agis tout de suite!

    Ne te laisse pas mourir lentement!

    Ne te prive pas d'être heureux!

     Pablo Neruda

    Pablo Neruda, nom de plume -est un poèteécrivaindiplomatehomme politique et

     penseur chilien, né le 12 juillet 1904 à Parral  à Santiago du Chili. Il est

    considéré comme l'un des quatre grands de la poésie chilienne  

     

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