• ce texte sera lu avec d'autres, plus personnels, pendant le service 

    Le train de la vie

    A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents.
    Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous.
    Pourtant, à une station, nos parents descendront du train,
    nous laissant seuls continuer le voyage…
    Au fur et à mesure que le temps passe,
    d’autres personnes montent dans le train.

    Et ils seront importants : notre fratrie, amis, enfants,
    même l’amour de notre vie.
    Beaucoup démissionneront (même l’amour de notre vie)
    et laisseront un vide plus ou moins grand.
    D’autres seront si discrets
    qu’on ne réalisera pas qu’ils ont quitté leurs sièges.
    Ce voyage en train sera plein de joies, de peines, d’attentes,
    de bonjours, d’au-revoir et d’adieux.
    Le succès est d’avoir de bonnes relations avec tous les passagers
    pourvu qu’on donne le meilleur de nous-mêmes.
    On ne sait pas à quelle station nous descendrons.
    Donc vivons heureux, aimons et pardonnons !
    Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,
    nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyage…
    Soyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage fantastique.
    Aussi, merci d’être un des passagers de mon train.
    Et si je dois descendre à la prochaine station,
    je suis content d’avoir fait un bout de chemin avec vous !
    Je veux dire à chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie d’être dans ma vie et de voyager dans mon train. »

    Jean D’Ormesson

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  • Ma belle-soeur Marthe, soeur de mon mari, vient de nous quitter, à 99 ans

    Célivataire, elle a aimé mes enfants comme les siens, les a gâtés dans leur petite enfance comme un peu plus tard en habillant Guillaume, très coquet, et Agnès, très sportive, suivant leurs goûts. 

    Bref, elle est venue nous voir en Espagne, a pris l'avion pour le Maroc, accompagnée de mon autre belle soeur qui la réconfortait dans sa peur!

    Bref, elle a fait parie de notre vie jusqu'au moment où sa santé l'a lâchée et mon fils et ma belle-fille l'ont gardée 7 ans chez eux, choyée, aimée comme elle les avait aimés!

    Puis presque invalide, il a fallu la mettre en maison de retraite, où nous l'avons régulièrement visitée!

    La mort de mon mari l'a heureusement épargnée car son esprit sinon son corps était parti!

    Nous l'aimions, elle nous aimait, elle n'est plus, mais son souvenir ne nous quittera pas!

     

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  • De JEAN GIONO

    LA CHASSE AU BONHEUR  (mes textes et ceux d'autres)

     

     

     

    La chasse au bonheur

    Giono, Jean.

     

    La chasse au bonheur, Recueil de chroniques écrites à la fin de sa vie, entre 1966 et 1970, Éditions Gallimard

     

    On peut être heureux partout.

    Il y a seulement des endroits où il semble qu’on peut l’être plus facilement qu’à d’autres. Cette facilité n’est qu’illusoire : ces endroits soi-disant privilégiés, sont généralement beaux, et il est de fait que le bonheur a besoin de beauté, mais il est souvent le produit d’éléments simples. Celui qui n’est pas capable de faire son bonheur avec la simplicité ne réussira que rarement à le faire, et à le faire durable, avec l’extrême beauté.

    On entend souvent dire : « Si j’avais ceci, si j’avais cela, je serais heureux », et l’on prend l’habitude de croire que le bonheur réside dans le futur et ne vit qu’en conditions exceptionnelles.

     

    Le bonheur habite le présent, et le plus quotidien des présents. Il faut dire : « J’ai ceci, j’ai cela, je suis heureux. » Et même dire : « Malgré ceci et malgré cela, je suis heureux. » Les éléments du bonheur sont simples, et ils sont gratuits, pour l’essentiel.

    Il n’est pas de condition humaine, pour humble ou misérable qu’elle soit, qui n’ait quotidiennement la proposition du bonheur : pour l’atteindre, rien n’est nécessaire que soi-même. Ni la Rolls, ni le compte en banque, ni Megève, ni Saint-Tropez ne sont nécessaires.

    Au lieu de perdre son temps à gagner de l’argent ou telle situation d’où l’on s’imagine qu’on peut atteindre plus aisément les pommes d’or du jardin des Hespérides, il suffit de rester de plain-pied avec les grandes valeurs morales.

     

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  • Heureuses fêtes de Noël!

    C'est un souhait que je fais à toutes et tous!

    Mais............... Comment ne pas penser?
    Aux orphelin(e)s, aux veufs et veuves, aux accidentés de la vie?

    Et tant d'autres!!!

    Alors, que dire?

    Ayez confiance en Dieu (pour ceux qui croient)

    En l'avenir pour les optimistes!

    Aux proches ( famille et ami(e)s)qui ne vous oublient pas!

    A ceux et celles de votre blog qui partagent avec amitié ou affection vos circonstances douloureuses!

    Alors ou tout le bonheur souhaité ou une partie de celui-ci qui vous réchauffera le coeur sur le moment!

    Je vous embrasse toutes et tous!

    Votre Gigi

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  • Mon fils et ma belle-fille me ramèneront au Chambon le mercredi  22 décembre.

    Après installation, arriveront leurs enfants et petits enfants pour Noël!  en principe 12 personnes!

    Je redoute! Mais je n'assumerai plus de cuisiner, ni rien d'autre!

    Je me réfugierai dans ma chambre  si la fatigue me submerge! 

    A bientôt de vous lire !

    Je vous embrasse toutes et tous!

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