• Madame et Monsieur sont inévitablement invités à quelques réceptions mondaines style: cocktail au consulat, repas avec le grand directeur de l'Institut, etc....où des "pointures intellectuelles" venus de Paris viennent se faire entendre.

      Madame se fait remarquer par son manque de conversation, n'ayant pas lu le dernier ouvrage en vogue paru, et Monsieur par sa tenue décontractée répondant à son principe habituel " L'élégance est toute intérieure" (vieux pantalon de velours, veste en tweed ayant bien vécue). Il est vrai que son ramage dépasse son plumage ( La Fontaine) et qu'il est très à l'aise partout. 

       

      Sauf.......au souper-dansant du lycée où son horreur de la danse ( et son incapacité! ( Madame ayant passé des heures à le faire évoluer sur le rythme d'un slow et épuisée ayant abandonné) le condamne à regarder!

      Madame lui vole la vedette dans un tango somptueux exécuté au milieu de la piste avec le proviseur, magnifique danseur, sur l'air de "La Comparcita" ( dans les règles de l'art). Aye, aye, aye!

      Evidemment, les chers enfants, ne pouvant rester seuls, sont gardés par un jeune ami américain auquel Madame, dans un anglais approximatif, a bien précisé les modalités de souper et de coucher. 

      A leur retour, surprise! Le jeune Chris, 19 ans joue frénétiquement de la guitare, style rock, devant les mignons se trémoussant vigoureusement!  Le jeune Chris est remercié poliment, et la séance de cinéma du samedi suivant est suspendue! 

       Il faut dire avec un peu de nostalgie, que cette vie espagnole, où l'on dîne le soir à 21h, et lorsqu'on est invité, à 22H, nous marque, nous, la famille, par tout ce que nous y trouvons et aimons, depuis les bars à tapas jusqu'aux promenades sur les ramblas à minuit, ses rue étroites, pavées, bigarrées de gens et de boutiques, quelquefois "chaudes" ( barrio chino) où tout peut se passer mais où la vie y passe!

       

       
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    • Madame et Monsieur sont inévitablement invités à quelques réceptions mondaines style: cocktail au consulat, repas avec le grand directeur de l'Institut, etc....où des "pointures intellectuelles" venus de Paris viennent se faire entendre.

      Madame se fait remarquer par son manque de conversation, n'ayant pas lu le dernier ouvrage en vogue paru, et Monsieur par sa tenue décontractée répondant à son principe habituel " L'élégance est toute intérieure" (vieux pantalon de velours, veste en tweed ayant bien vécue). Il est vrai que son ramage dépasse son plumage ( La Fontaine) et qu'il est très à l'aise partout. 

       

      Sauf.......au souper-dansant du lycée où son horreur de la danse ( et son incapacité! ( Madame ayant passé des heures à le faire évoluer sur le rythme d'un slow et épuisée ayant abandonné) le condamne à regarder 

      Madame lui vole la vedette dans un tango somptueux exécuté au milieu de la piste avec le proviseur, magnifique danseur, sur l'air de "La Comparcita" ( dans les règles de l'art). Aye, aye, aye!

      Evidemment, les chers enfants, ne pouvant rester seuls, sont gardés par un jeune ami américain auquel Madame, dans un anglais approximatif, a bien précisé les modalités de souper et de coucher. A leur retour, surprise! Le jeune Chris, 19 ans joue frénétiquement de la guitare, style rock, devant les mignons se trémoussant vigoureusement! Le jeune Chris est remercié poliment, et la séance de cinéma du samedi suivant est suspendue! 

       Il faut dire avec un peu de nostalgie, que cette vie espagnole, où l'on dîne le soir à 21h, et lorsqu'on est invité, à 22H, nous marque, nous, la famille, par tout ce que nous y trouvons et aimons, depuis les bars à tapas jusqu'aux promenades sur les ramblas à minuit, ses rue étroites, pavées, bigarrées de gens et de boutiques, quelquefois "chaudes" ( barrio chino) où tout peut se passer mais où la vie y passe!

       

     

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    MES DEUX AMOURS

     

    Gabriel  4 ans

    Victoire  4 mois

    MES DEUX AMOURS

     

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    L'ESPAGNE. Barcelone 1

    La famille débarque à Barcelone. Madre mia, quelle ville! Coincée entre la mer et la montagne du Tibidabo, elle grouille de gens, d'autos, de bus, de taxis, à vous donner le tournis! Elle éclate de vie et la famille est séduite! Appartement au 9ème étage, le lycée à 100 m, le club de tennis à 150 m, n'est-ce pas merveilleux disent trois membres de la famille! 

     
    Mais Madame déchante : son vocabulaire est limité, bien sûr, elle prononce " ola, qué tal" (comment ça va) à merveille mais le mode de vie la déroute. Horaires du lycée : 8H...14H. Oui, mais Madame, levée très tôt défaille de faim à midi! Alors....eh bien, premier service à midi, seule, deuxième à 14h, en famille.
    Madame prend en 6 mois les kg qu'elle a mis 6 ans à perdre! Et de nouveau, le régime!
    Stoïque, elle participe aux repas des trois affreux qui s’empiffrent, devant une grande assiette remplie d'une tranche de jambon et d'une tomate coupée en huit ....au sel! Les résultats ne tardent pas, Madame peut s'exhiber dans son maillot de bain chéri mais la famille, les trois autres, se plaignent de son caractère un peu acide!
    Madame trouve assez rapidement du travail, bien que n’ayant que le première partie du bac. La deuxième partie ne comprenait que trois matières, philo, sciences physiques ( s’étant « légèrement » frottée au prof) et sciences naturelles ,cette dernière, séchée presque toute l’année, vu un prof « débile », elle avait donc donc échoué et ses parents l’avaient mollement incitée à s’en tenir là, proposition sur laquelle elle avait sauté!
    Par l’intermédiaire d’une amie bien placée, elle est introduite dans l’Escuela Llar, chiquissime, protégée par l’Opus Dei, genre mafia catholique ( pardonnez-moi le terme!).

    Place en or! Des jeunes filles un peu snobs, venant parfaire leur français, assez basique! 

    Madame y reste avec délices jusqu’au départ! De plus, Madame trouve deux occasions de lectrice chez des dames fortunées, mais d’une politesse et amabilité immenses, qui l’a traitent comme une égale! Le salaire final lui permet de se payer gym, coiffeuse etc…
    Bien entendu les corvées sont pour elle : accompagner sa fille aînée tous les mercredis au manège de cheval, elle qui a une peur panique de ces monstres hennissants, elle doit même tenir les rênes à moitié évanouie, quel supplice!
    Heureusement les mauvaises notes, très mal vues de Monsieur, provoquent une suspension de cheval qui ravissent Madame mais jettent sa chère adolescente dans des crises de rage incontrôlées.
    Agnès, n'ayant peur de personne, surtout pas de son père, l'agresse verbalement dans un vocabulaire peu châtié, ce qui provoque une course poursuite dans l'appartement, où cherchant la fuite vers l'escalier, elle claque la porte au visage de Monsieur ( moins rapide) lui cassant ses lunettes et lui fendant l'arcade sourcilière!
    Glissons sur la suite! Les chers enfants n'en restent pas là : raffolant du jeu des allumettes, évidemment en cachette, ils s'amusent gentiment à faire flamber un vieux torchon suspendu près du linge. Le feu aimant le tissu, s'empare des chaussettes sèches ( essayez de le prononcer!) de Monsieur, atteint les taies d'oreiller et se jette sur le plus beau chemisier ( terme démodé) de Madame qui s'enflamme! ( pas Madame, le chemisier). On a frôlé le drame!  Il faut reconnaître que la famille est atypique et qu'il faut s'attendre à tout, mais pas n'importe quoi!

    La Gigi. Une des périodes la plus "douce" de ma vie! Mon travail m'a ouvert des horizons nouveaux, de l'argent bien gagné et que j'emploie bien! Relations conjugales paisibles!!

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